©Shima Shinya 2019,2021 / KADOKAWA CORPORATION
Lost lad London
Il est parfois dangereux de prendre le métro. Surtout quand on monte dans la rame où le maire de Londres est assassiné et que l’on se retrouve avec un couteau ensanglanté dans la poche… C’est ce qui arrive à Al, étudiant discret transformé en suspect idéal, héros malgré lui d’un thriller urbain au découpage cinématographique d’une efficacité redoutable.
Shinya Shima
Shima Shinya a un parcours atypique. Loin de se cantonner aux frontières de son pays, elle part se former au dessin et à l’animation en Angleterre pendant cinq ans, à l’université d’art de Bournemouth. Anglophone, elle se fait connaître sur les réseaux sociaux à l’international et est ainsi repérée par l’éditeur américain Viz Media, qui lui confie une adaptation en manga de "Star Wars : The High Republic".
Quand elle est approchée par l’éditeur japonais Kadokawa, elle décide de placer son histoire dans le pays de ses années estudiantines. Que ce soit au Japon ou à l’étranger, ses expériences l’ont rendue sensible aux questions sociales et ethniques : sans en faire le cœur de son œuvre, elle n’hésite pas à y intégrer son ressenti afin de donner de la crédibilité à son univers, et à s’inspirer d’amis ou d’acteurs tels qu’Idris Elba pour créer ses personnages.
Shima Shinya est capable de créer des ponts entre les cultures, mais aussi entre les lectorats. Qu’on soit amateur ou non de manga, on ne peut rester indifférent au charme de son découpage cinématographique et à la portée universelle de son récit.
Quand elle est approchée par l’éditeur japonais Kadokawa, elle décide de placer son histoire dans le pays de ses années estudiantines. Que ce soit au Japon ou à l’étranger, ses expériences l’ont rendue sensible aux questions sociales et ethniques : sans en faire le cœur de son œuvre, elle n’hésite pas à y intégrer son ressenti afin de donner de la crédibilité à son univers, et à s’inspirer d’amis ou d’acteurs tels qu’Idris Elba pour créer ses personnages.
Shima Shinya est capable de créer des ponts entre les cultures, mais aussi entre les lectorats. Qu’on soit amateur ou non de manga, on ne peut rester indifférent au charme de son découpage cinématographique et à la portée universelle de son récit.
Lost Lad London