Découvrez les 5 albums en lice pour le Fauve des Lycéens
Les 5 finalistes du Fauve des Lycéens sont désormais connus !
Astra Nova (l’employé du moi) de Lisa Blumen
Au départ de l’histoire, une aventure spatiale qui verrait une jeune femme, Astra Nova, s’embarquer pour un voyage sans retour, de plus de 20 ans, sur la planète L-31. Mais le récit s’attache à l’Avant : une soirée d’adieu imposée à l’héroïne en compagnie de ses trois seul·e·s ami·e·s, longtemps perdu·e·s de vue. S’en suit un délicat huis clos qui interroge sur les choix de vie, la fragilité du lien social et amical.
Les oiseaux de papiers (Ça et là) de Mana Neyestani, traduction de Massoumeh Lahidji
Cette première fiction de Mana Neyestani, réfugié politique en France depuis 2010, se lit comme un reportage graphique quand bien même l’auteur ne vit plus en Iran. C’est au nord-ouest du pays que le récit se dessine. Plus précisément, sur les chemins de montagne, où l’on suit une expédition d’hommes contraints, pour survivre, à la contrebande, et qui vire au drame.
Des maux à dire (Sarbacane) de Beatriz Lema, traduction de Jean-Marc Frémont
Les monstres peuvent être le fruit d’une imagination galopante. Mais il arrive aussi qu’ils soient un symptôme d’une maladie mentale. Ils ont volé son enfance à la jeune Vera, dont la mère prétend être harcelée par un démon et sombre peu à peu dans la folie… Un récit singulier, qui témoigne de la capacité de la bande dessinée à traiter d’un thème délicat tel que la santé mentale.
Le visage de Pavil (Éditions 2024) de Jemery Perrodeau
Le scribe Pavil se crashe avec son aéronef à Lapyoza, un village reculé de la péninsule caspézienne, non rattachée à l’Empire qui l’emploie. Contraint de rester plusieurs mois, il étudie les moeurs de cette communauté en acceptant de contribuer à leur quotidien. Un récit d’anticipation de 160 pages qui questionne sur l’acceptation et la tolérance, ainsi que la place des croyances dans une société humaine.
Jumelle T.1 Inséparables” et Jumelle T.2 Dépareillées (Dargaud) de Florence Dupré Latour
« Toutes les deux, toutes seules, tout le temps, et rien autour… voilà comment je me rappelle notre petite enfance. » Après Cruelle et Pucelle, Florence Dupré la Tour poursuit le tour d’horizon de son enfance, en explorant cette fois-ci ce qu’elle avait déjà esquissé dans ses précédents livres, à savoir le bonheur, mais aussi le poids et les blessures de la gémellité.